Publié dans Editorial

FIA – ble !

Publié le dimanche, 07 septembre 2025

Sûre, la prospérité agricole ne déçoit pas. L’agriculture, fer de lance du développement, mérite la première place. Entendez par « agriculture » l’ensemble des activités économiques rurales à savoir, la culture, l’élevage et la pêche. L’agriculture garantit la solidité des fondements du progrès social et économique d’un pays à vocation agricole dont la Grande île.

La 7ème édition de la Foire internationale de l’agriculture (FIA)) a été officiellement inaugurée ce jeudi 4 septembre et ce jusqu’au 7, au Centre de conférence international – Ivato (CCI – Ivato) réunissant autour d’un même espace : producteurs, investisseurs, acteurs du secteur et consommateurs au sein  d’une plateforme unique pour la promotion de l’agriculture malagasy. Un rendez-vous unique alliant la Foire internationale de l’agriculture avec le Festival international de la gastronomie (FIG) qui fait donc le mariage gagnant entre FIA – FIG. Avec plus de 350 pavillons, le salon se présente comme un véritable carrefour d’échanges, encore mieux un grand espace de rencontres entre producteurs locaux et professionnels internationaux. Quelle aubaine pour le monde rural malagasy !

A l’heure de la mondialisation et de la globalisation, tous les secteurs de la production économique ne peuvent pas s’épanouir dans un vase clos. L’interdépendance dans un contexte interdisciplinaire devient de plus en plus incontournable. L’agriculture, dans ses composantes naturelles structurelles, culture, élevage et pêche, se trouve obligée d’évoluer dans cet ensemble international sinon mondial afin de parvenir à franchir le cap de la prospérité. L’agriculture est surtout pour Madagasikara un levier de développement sûr, « fiable ».

L’agriculture constitue le passage obligé conduisant vers l’autonomie alimentaire autrement dit l’autosuffisance alimentaire. Tahina Sitrakin’ny Avo Razanamahefa, secrétaire d’Etat à la souveraineté alimentaire, n’en contredit point. Elle abonde dans ce sens qu’il n’y a pas d’autosuffisance en nourritures pour la grande majeure partie de la population sans faire un détour fructueux à l’agriculture. En effet, la souveraineté politique est sujette à la souveraineté alimentaire. Un pays qui est dépendant alimentairement parlant à d’autres pays ne pourra pas prétendre accéder à l’indépendance réelle et à la souveraineté nationale. Selon Tahina Razanamahefa, Madagasikara s’engage dans une lutte sans merci contre la dépendance alimentaire. Il faut nécessairement réduire nos importations et prioriser nos produits locaux.

Allier la FIA et le FIG, deux en un, mettant sur un même plateau le produit et la saveur, relève d’un concept génial. Le carrefour des producteurs agricoles avec les professionnels de la gastronomie revient à concevoir un tandem dont les impacts ne peuvent pas ne pas influencer la tendance vers la balance positive de l’économie agricole. Le ministre de l’Agriculture et de l’élevage qui a bien voulu donner le ton à la FIA mentionne en noir sur blanc que « nous voulons relier tous les acteurs, de la production à la transformation », ce qui explique d’ailleurs la présence effective du ministre de l’Industrialisation, et créer des opportunités B2B entre producteurs et producteurs de produits ». Réellement, il s’agit d’une initiative qui va conforter l’assise de l’agriculture en tant que moteur de développement. 

Le salon offre aussi une plateforme pour la pêche et l’aquaculture. Les pisciculteurs, les éleveurs et les commerçants peuvent se rencontrer et échanger avec les consommateurs. Le représentant de la FAO qualifie l’évènement de partage de connaissance et de technologie pour le bonheur de tous.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Une étape franchie ?
    Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dissout le Gouvernement. Pour certains, peu enclins à consentir le bon côté du geste du numéro un du pays, ils relativisent la décision. Pour d’autres qui concèdent à reconnaitre l’aspect positif de la chose y voient un effort devant aboutir à une étape décisive pour améliorer la gestion des affaires nationales. Deux angles de vue apparemment inconciliables et diamétralement opposés, mais avec un minimum de prise de conscience en lien aux intérêts inaliénables de la Nation, on pourrait joindre les deux bouts.

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